SCREAM 2

- Règle n^o 1: Le nombre de corps doit toujours être plus élevé.

- Règle n^o 2: Les scènes de tuerie doivent toujours être plus élaborées, plus de sang, plus de gore.

- Règle n^o 3: Ne jamais penser, en aucune circonstance, que le tueur est mort...

On est reparti pour un tour. Le tueur Ghostface est bien décidé à tuer la jeune Sydney Prescott, à peine ressorti de ses émotions du précédent massacre. Toujours accompagnée de la journaliste Gale, de Dewey le cinéphile et de l’ancien flic Dewey (encore mal remis de sa blessure du premier opus), ils vont affronter une nouvelle fois le tueur au masque blanc, qui décide non pas de faire une nouvelle tuerie, mais plutôt la suite d’une tuerie.

Eh oui, voilà de quoi Craven va nous parler dans ce second opus. Une règle, que pratiquement tout le monde connaît, et que tout le monde approuve, qui est très présente dans le septième art, toute catégorie : les suites sont rarement bonnes !

Dans le début du film, un débat a lieu entres les élèves d’une classe et leur professeur. Déjà, le cinéma influence-t-il sur nos actes (pour ma part, je dirais oui) ? Ensuite, le tueur fait une suite du massacre. Va-t-elle être bonne ou moins bonne. On entre alors dans le vif du sujet, une suite est-il toujours un bon plan pour un film qui a bien marché. Aujourd’hui, le cinéma n’est pratiquement plus qu’un business. Un film qui ramène beaucoup d’argent doit voir sa popularité ruinée (ou pas) avec une suite.

Voilà le problème que Wes va devoir surmonter. Prouver que les suites de films (et dans ce cas-là, les suites de films d’horreur) peuvent être bonnes, et peut être meilleur que l’opus précédent. En effet, une suite doit surmonter le film qu’elle précède. Autrement dit, rajouter de nouvelles règles pour faire avancer l’action, et la rendre si possible différente et meilleure.

Dans les règles citées-ci dessus, le but d’un film d’horreur est de rajouter une nouvelle dimension au scénario et aux éléments visuels. Suivre une chronologie est continuer sur le même fil conducteur est très apprécié (ici, l’affaire de Maureen Prescott est toujours de mise). Il va rajouter donc plus de sang, plus de scène de poursuite, et d’intrigue.

Malgré cela, il faut avouer que le deuxième opus, malgré la réflexion de Craven, est assez moyen, ou du moins, assez basique. Il ne renouvèle pas la saga du genre et c’est ce qui est bien dommage. Le suspense est le même. La continuité du fil conducteur arrive cependant à amener à une bonne intrigue. Et comme dans tout Slasher movie, on veut savoir qui est le l‘homme (ou la femme) qui se cache sous le masque.

Notre buffy contre les vampires devient une victime du tueur, tout comme Heather Graham qui va se voir offrir le rôle de Casey Baker dans le film qui reprend l’histoire du massacre de Woodsboro, Stab Comme vous pouvez le voir, Wes Craven n’y va pas de main morte (c’est le cas de le dire !) avec le casting. De même que le retour du Liev Screiber (que l’on voit comme une simple apparition dans le premier opus) avec un rôle plus important. Enfin, si vous regardez plus attentivement le film, on peut voir une petit caméo de Mathew Lillard (le premier Ghostface avec Billy Loomis), ou encore de Rose McGowan.

A part cela, les retrouvailles avec le quatre « survivors » (Sydney, Gale, Dewey et Randy) furent très appréciées. Dans le premier opus, ils n’étaient que des personnages en carton d’un simple film d’horreur, mais de fil en aiguille, leur caractère se dévoile et on commence enfin à s’attacher à eux (il vaut mieux car on les revoit encore dans les deux autres suites).

Un bon casting, une continuité dans l’histoire, plus de sang et une bonne réflexion dans la thématique de la suite d’un film offre tout de même un bon divertissement. Le film aura eu un large succès (le deuxième plus gros succès de la saga), ce qui prouve que cette suite était attendue par tous les fans.

Un retour du tueur au masque blanc sur le devant de la scène, qui va devenir une des icônes du cinéma d’horreur (accompagnant Michael Myers, Freddy Krueger, La Mouche, Jason Voorhees, Norman Bates, Pennywise etc…). Avec un tel succès, il était donc bien évident qu’un autre film aller voir le jour assez vite. 3 ans plus tard, Scream 3 apparaît, ayant pour thème : le final d’une trilogie !

Ma note : 3,5/5.

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