LOLLIPOP CHAINSAW [TEST JEU-VIDÉO]

Testé sur PS3.

 

À notre époque, il existe des jeux qui rentrent parfaitement dans des cases et qui s’assurent des ventes mirobolantes sans prendre beaucoup de risques. Mais de temps en temps, un créateur prend un risque en sortant des sentiers battus pour nous proposer un délire sorti de son esprit créatif.

À ce petit jeu, Suda51 n’est plus un amateur et le créateur déjanté nous gratifie aujourd’hui d’une nouvelle production dont il a le secret avec l’arrivée de Lollipop Chainsaw. Nous allons donc voir aujourd’hui, si le titre restera dans les mémoires ou si cette fois, le créateur a été se perdre trop loin pour être compris par les joueurs.

Massacre en mini-jupe.

Si vous avez suivi les différents trailers du jeu, vous savez forcement que nous allons suivre les aventures de Juliet, une Cheerleader quelque peu originale. En effet, la belle blonde a eu la bonne idée de faire partie d’une famille de chasseurs de zombies, loufoque à souhait et n’est en aucun cas surprise par le scénario mis en place par le jeu. Alors que la belle allait fêter son anniversaire et devait rejoindre son petit copain du moment, son lycée va avoir la malchance d’être envahi par une armée de zombies suite à l’invocation magique d’un jeune aux allures gothique.


Après une rapide introduction pour nous apprendre à maîtriser la tronçonneuse qui ne quitte jamais Juliet, nous retrouvons Nick le petit ami de la belle qui, par manque de chance, va se voir infliger une morsure qui va entraîner sa métamorphose en zombie. Heureusement pour lui, Juliet va tenter l’impossible en le décapitant pour réussir à sauver sa tête et pouvoir le trimballer partout avec elle en l’accrochant à sa mini-jupe telle un porte-clef. Oui, vous ne rêvez pas, ces quelques lignes vous paraissent bizarres, mais nous sommes en face d’une production de Suda 51 et il ne faut pas chercher à trouver un côté logique dans l’histoire que l'on nous propose de vivre.

Une technique en retrait.

Une fois les bases du jeu posées, il est donc temps de découvrir les 6 lieux où nous allons devoir mettre fin à l’invasion de zombies avant d’affronter le boss des lieux arborant un look rock ou bien encore baba cool pour coller à l’esprit fun du jeu. Lors des premières minutes de jeu, nous nous rendons compte que Lollipop Chainsaw se présente finalement comme une succession de couloirs dans lesquels nous devons déambuler de manière répétitive en dégommant tout ce qui a le malheur de croiser notre route. Un côté ultradirigiste qui aura raison de la durée de vie de jeu. En effet, en nous guidant en permanence, le jeu se termine en moins de 6 heures pour ce qui concerne le mode histoire.


Durant ces 6 heures de jeu, nous rencontrons une autre facette que les fans du créateur connaissent que trop bien. En effet, à l’image de Shadows of the Damned, le jeu est à la ramasse au niveau de la réalisation technique et nous ne comptons plus les temps de chargement de longue durée qui gâchent quelque peu le rythme effréné que le jeu tente d’imprimer. Au niveau de la technique, les animations de l’héroïne ainsi que celle de nos amis zombies souffrent d’une rigidité à toute épreuve qui peut faire froid dans le dos en 2012.

Du bon et du moins bon.

En plus de cette durée de vie assez courte, nous sommes également confrontés à un gameplay qui se montre répétitif au possible malgré l’apparition de quelques séquences variées assez fun. Nous pouvons ainsi prendre part à un match de basket ou nous devons gagner en marquant des paniers en décapitant nos adversaires ou bien encore prendre les commandes d’une moissonneuse-batteuse, pour moissonner un champ dans lequel des zombies ont trouvé refuge, par la même occasion. Mais la plupart du temps, nous nous retrouvons à enchaîner les zombies pour les étourdir et les décapiter à la chaîne tout en récoltant de précieuses pièces de monnaie. Lors de ces phases, nous avons malheureusement le droit à la même animation du début à la fin du jeu et nous pensons que les développeurs ont encore une fois laissé primer le fun au détriment du jeu lui-même. Pour ne rien ajouter, le jeu se retrouve trop souvent haché par la présence de QTE d’une simplicité enfantine qui vient malgré tout couper le rythme de l’aventure.


Bien qu’elle soit une chasseuse surentraînée, notre blondinette peut dépenser l’argent obtenu en échange de chaque charcutage pour augmenter ses capacités ou bien encore acheter de nouveau combo dévastateur pour nous permettre d’effectuer de nouveau coup à l’écran au fur et à mesure de notre progression dans le jeu. En plus de l’argent, dans chaque niveau, notre rapidité ainsi que notre style seront notés pour nous donner une note sous forme de bulletin scolaire. Ces bulletins nous permettent de voir ou nous pouvons progresser afin d’améliorer notre score et ainsi pouvoir chambrer nos amis PSN en leur montrant que nous avons réalisé de meilleurs carnages qu’eux. Ce mode défi est le seul petit plus qui peut allonger la durée de vie du jeu pour les adeptes de scoring qui aiment prouver qu’ils ont la plus grosse tronçonneuse et qu'elle est bien huilée !


Une fois de plus, la production du créateur se perd dans des travers techniques forts évitables en 2012 et mise tout sur son côté loufoque avec une jolie blonde armée d’une tronçonneuse qui aime sucer de grosses sucettes pour récupérer un semblant d’énergie et ainsi faire face aux difficultés qui l’attendent. Vous l’aurez donc compris, une fois de plus, la production divisera la foule en deux catégories, entre ceux qui seront heureux de prendre part à une expérience unique et délirante et ceux qui veulent qu’un jeu tienne un minimum la route dans des consoles disponibles depuis six ans dans le commerce lors de la sortie du titre.

« Jeu court mais ultra répétitif, lollipop Chainsaw se sauve grâce à son ambiance barré mais n’atteint pas le même niveau que Shadow of the Damned ».


Note de Noobinateur

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