WHEN EVIL LURKS (2023)

En conclusion, j'avais tellement  entendu de bien de When Evil Lurks qu'à la fin du visionnage j'étais réelement déçu du contenu. J'ai donc attendu quelques jours avant d'écrire ma critique car sinon à chaud je pense que la note serait bien plus basse... Alors certes il dispose de séquences vraiment trashs et de surcroit le réalisateur nous surprend car pour la plupart d'entre elles on ne s'y attend pas. J'ai personnellement beaucoup aimé celle de la femme tenant son fils dans les bras (je ne dirais pas ce qu'ils faisaient pour en pas trop spoiler, je vous laisse la surprise) mais c'est bien morbide. Celles du bouc et du chien font également leurs petits effets et sont clairement détonnantes. J'aime bien aussi l'histoire qui est plutôt originale et le pourri est vraiment dégueulasse, il est répugnant à souhait, limite on sent son odeur nauséabonde à travers l'écran.... Néanmoins, When Evil Lurks souffre tout d'abord à cause d'un jeu d'acteurs très limite. Ils semblent peu naturels et de ce fait ne sont pas très crédibles, j'ai pas réussi à m’immiscer dans leur cauchemar, je suis resté de glace devant leur tragédie et sérieusement je m'en cognais royalement de ce qui allait leur arriver tant les personnages sont mal développés et si peu attachants. C'est dommage car le fils autiste notamment il y avait vraiment moyen d'en tirer vraiment plus, c'est le seul personnage  qui a réussi à légèrement me déstabiliser mais honnêtement le réalisateur n'a pas su tirer tout le potentiel que possédait certains des protagonistes et antagonistes de son histoire. 

Par ailleurs, la mise en scène est trop saccadée, par moment c'est bien speed et ça nous envoie du lourd à l'écran puis ensuite il ne se passe rien, un grand vide intersidéral et on se fait chier comme des rats morts.

Aussi, vers la fin du film, je trouve que le film lorgne un peu trop sur "Le Village des Damnés" et " Les Révoltés de l'An 2000", une sorte de melting polt des 2 films que ce soit dans l'ambiance ou dans le discours.

Je reste également frustré par trop de raccourcis faciles, la scène lorsqu'ils retrouvent le pourri notamment est expédiée à la "one again" et j'ai pas vraiment adhéré avec la séquence finale, trop expéditive et vraiment trop ouverte à mon goût. Ça me gonfle ce genre de fin opportuniste qui annonce clairement que si ça fonctionne alors il y aura une suite... Bon il faut dire quand même que malgré qu’elle soit frustrante au moins on nous a pas envoyé une vieille happy-end bon marché pour satisfaire la masse... C’est toujours ça...

Voici donc mon ressenti après quelques jours de réflexion, un film qu'à moité maitrisé qui assure par ses scènes surprenantes violentes et de  surcroit provocatrices et bien gores, qui dispose d'une ambiance morbide bien développée grâce à une bonne bande sonore mais alors qui pêche par ses personnages creux, un jeu d'acteurs pas fameux et une mise en scène beaucoup trop saccadée.

A découvrir pour son côté orignal, enfin pour la première partie du film car après ça copie colle un peu trop les "killers kids movies" des années 70. Mais surtout pour ses scènes hardcores mais franchement pour moi, personnellement, je suis mitigé et franchement déçu du résultat, je trouve le bouche à oreille un peu trop dithyrambique, on est vraiment loin du chef d’œuvre faut pas exagéré... Vous cherchez une vraie perle du macabre, foncez plutôt sur l'Au-delà du regretté maitre Lucio Fulci qui lui nous colle une véritable gifle...

La Bande Annonce :

Images du film :