“C’est le Zodiac qui parle. Je suis très en colère contre les gens de de la baie de San Francisco. Ils n’ont pas respecté mes vœux de porter ces beaux boutons O. Je leur ai promis de les punir s’ils n’étaient pas conformes, par la destruction complète d’un bus scolaire. Mais maintenant que l'école est finie pour l'été, je les punirais d’une autre façon. J’ai tiré sur un homme assis dans une voiture garée avec un calibre 38.
O -12
La carte associée à ce code vous dit où la bombe est réglée. Vous avez jusqu'à l’automne prochain pour la retrouver.”
- Message envoyé au journal San Francisco Chronicle le 26 juin 1970. Une carte de la Bay Area de San Francisco était jointe à ce message. L’auteur de la lettre, connu sous le nom de Zodiac ne fut jamais arrêté, et son identité est toujours un mystère...
Chapitre 1 :
1968 est l’année qui marque le début de la bataille de Khe Sanh qui dura, une des plus importantes de la guerre du Viet-Nam. Cette année marque aussi la naissance de la chanteuse quebecoise Céline Dion, de l’acteur hollywoodien Hugh Jackman, ainsi que le décès de Martin Luther King. On peut aussi noter la sortie du célèbre dessin animé Disney, Le livre de la Jungle. C’est aussi le point de départ d’une longue enquête policière, toujours d’actualité et qui remua les services de presse pendant longtemps : la célèbre affaire du tueur Zodiac. Un tout premier crime fut commis en 1968, démarrant une série de meurtres, de menaces et de messages bien étranges.
Le 20 décembre 1968, Betty Lou Jensen, âgée de 16 ans, prétendit à ses parents qu’elle allait assister à un concert de Noël. En réalité, elle partait rejoindre son petit ami, Arthur Faraday, âgé de 17 ans. Les deux prirent la route nationale reliant Benicia et Vallejo, avant de s’isoler dans un sentier sur les rives de la baie de San Pablo et du détroit de Carniquez, non loin du Lac Herman. À 30 km de San Francisco, cette région étant inhabité, il était un lieu de rendez-vous secret pour les amoureux. Roulant dans une voiture Chevrolet Impala, les deux amoureux s’arrêtèrent une première fois dans une station-service, avant de s’engager dans la Lake Herman Road.S’arrêtant une seconde fois sur un parking, une voiture claire roulant en direction de Vallejo s’arrêta à quelques mètres d’eux. Puis elle repartit pour Vallejo. Les deux jeunes n’étaient pas rassurés et décidèrent de quitter le parking pour Benicia. La voiture claire les suivit, jusqu’à ce qu’Arthur sorte de la nationale, en direction de l’Estdu lac Herman, tandis que la voiture claire continua sur la nationale.
Vers 22h15, ils arrivèrent au “coin des amoureux”, à proximité du Lac Herman. Une heure plus tard, la même voiture qui les suivait s’arrêta près d’eux. Le conducteur sortit de sa voiture, s’approchant de la Chevrolet Impala et tira. Les vitres arrière et droite et le pneu arrière gauche furent touchés, vint alors le pare-brise. Les deux jeunes ouvrirent les portières pour s’enfuir. Arthur Faraday aura juste eu le temps d’arriver sur la route qu’il reçu une balle dans la tête. Betty Lou courra quelques instants sur la route. Son corps fut retrouvée à plus 10 mètres de la voiture. Elle avait reçu, quatre balles dans le dos. Le tueur laissa les cadavres à leur place. Une jeune femme vit la voiture rouler vers Benicia et remarqua par la suite les deux cadavres.
Plusieurs mobiles furent mis sur la table. Arthur Faraday aurait eu des démêlés avec des histoires de drogue. Il aurait pu être assassiné par les dealers, ayant parlé autour de lui d’une importante vente de drogue dans les jours prochains. Ce n’est qu’en juillet prochain que cette affaire fit un bond sur le devant de la scène.
Le samedi 4 juillet 1969, six mois après le meutre du Lac Herman, un autre couple fut brutalement assassiné. Darlene Elizabeth Ferrin, 22 ans, travaillait comme serveuse dans un restaurant et vivait avec son second époux Dean et leur fille Dena. Elle avait l’habitude de voir d’autres garçons sans que son mari le sache. Ce fut le cas pour Michael Renault Mageau, 19 ans, unouvrier. Le soir du fameux 4 juillet, fête nationale aux États-Unis, Darlene partit chercher Micheal une demi-heure plus tôt que d’habitude pour aller manger. Ils s’arrêtèrent sur le parking du Golf de Blue Rock Spring, non loin de Vallejo, réputé comme étant aussi un “coin des amoureux”. Darlene garra sa voiture et, après avoir été surpris par des voitures de fêtards faisant exploser leurs feux d’artifice à proximité, ils purent enfin parler. C’est vers minuit qu’une nouvelle voiture les interrompa.
Une voiture beige attendait derrière eux, le moteur toujours allumé et les phares éteints. L’ignorant, Darlene continua sa conversation, puis la voiture fit marche arrière et partit en direction de Vallejo. Cinq minutes plus tard, la voiture beige revint sur le parking et se gara derrière la voiture de Darlene. Le conducteur, une lampe-torche à la main, sortit de sa voiture et vint à la rencontre des deux jeunes. Pensant que c’était la police, les deux amoureux furent un peu rassurés. C’est alors que l’inconnu tira cinq balles sur les deux jeunes avec un 9mm. les balles atteignirent Darlene et Michael à plusieurs endroit, les coups de feu étant cachés par les nombreux feux d’artifice qui explosaient en l’honneur du 4 juillet. Les entendant encore gémir, il tira deux nouvelles balles sur chaque corps.
Le tueur repartit dans sa voiture et quitta le parking. Michael, encore vivant, eu le temps de sortir de la voiture et resta assis contre le flanc ce celle-ci. Un voisin du golf entendit ces coups de feu et appela la police. C’est aussi à 00h40 que la police reçu un autre coup de file, anonyme, annonçant les meurtres et le lieu exacte. La voix mature, sans accent, relatait les faits exacts et, quand la police réclama son nom, il continua d’une voix impassible et affirma être l’auteur de ce meurtre et celui du Lac Herman. Le coup de fil fut émis depuis une cabine téléphonique, non loin de du bureau du shérif de Vallejo. L’appel ne fut pas tout de suite pris au sérieux, mais un dernier appel fit pression, des jeunes avaient à leur tour vu les corps de Darlene et Michael.
Une dizaines de voitures se faufilèrent dans le parking. Ils arrivèrent trop tard car Darlene mourut dans l’ambulance qui l’emmenait à l’hôpital, aux environs de 00h30. Michael eu de nombreuses opérations mais survécu aux balles qui lui avaient transpercées le corps. (Ce meurtre est visible dans le film Zodiac, c’est la première scène !)
Ce fut aussi une chance pour la police car Michael, hors de danger, put donner un signalement de son assaillant. Selon lui, il s’agirait d’une homme blanc, jeune, de taille moyenne, dans les 1m70, plutôt costaud avec un visage large et des cheveux bruns.Des amis de Darlene avaient dit à la police que cette dernière était souvent suivis par un homme, durant les mois précédents son meurtre. Le présumé harceleur, Georges Waters, fut interrogé à son tour mais il avait un alibi pour ce soir-là : il regardait les feux d’artifice avec son épouse.
On interrogea alors Dean Ferrin, le mari de Darlene. Des amis de la jeune femme pensaient que Dean était le coupable car il avait un bon mobile : il avait dû apprendre la relation entre sa femme et Michael. Malheureusement, lui aussi avait un alibi solide : il travaillant dans un restaurant au moment des meurtres et des témoins purent le confirmer. L’enquête fut au même stade que le double meurtre de Noël dernier. Beaucoup de pistes, mais trop peu d’indices pour trouver un coupable. Le coup de file anonyme n’était pas non plus d’un grand secours car la voix était monotone, presque mécanique et que l’on ne pouvait pas distinguer un accent ou autre chose pour trouver un coupable.
C’est alors que le 31 juillet 1969, plus de six mois après le double meurtres du Lac Herman, trois journaux locaux reçurent une lettre. Le San Francisco Examiner, le San Francisco Chronicles et le Vallejo Times-Herraldreçurent chacun une lettre anonyme revendiquant les double-meurtres de Noël 1968 et juillet 1969. Annonçant des points de détails inconnus du public, la lettre fut prise au sérieux, même si on ne sait pas encore si c’est bel et bien l’auteur de cette lettre qui arracha la vie des quatre jeunes. Encore aujourd’hui, certains affirment que cette lettre est une fausse et que le tueur peut être quelqu’un d’autre. La lettre semble pourtant bien prouver le contraire, à vous de juger : (cette lettre est celle qui fut envoyé au San Francisco Chronicles).
Cher éditeur
Je suis l’assassin des deux adolescents Noël dernier au Lac Herman et de la fille du 4 juillet dernier. Pour prouver cela, j’ai quelques faits que seul moi + la police connaissons :
Noël
1 Nom de la marque de munition Super X
2 10 coups tirés.
3 Le garçon avait les pieds tournés vers la voiture
4 La fille était allongée sur son flanc droit les pieds à l’ouest
Juillet
1 la fille portait un pantalon à motif
2 Le garçon a aussi été touché au genou
3 Le nom de la marque de munition était Western
Voici un message crypté qui est la première partie. Les 2 autres parties de ce message crypté ont été envoyés aux rédacteurs du Vallejo Times +SF examiner.
Je veux que vous imprimiez ce message crypté sur la première page de votre journal. Ce message crypté est mon identité.
Si vous n’imprimez pas ce message crypté dans l’après-midi du vendredi 1er août 1969, je vais faire un carnage vendredi soir et qui durera tout le week-end. Je tuerais au hasard les personnes seules, puis j’irai tuer d’autres jusqu’à ce que j’ai tué plus d’une dizaine de personnes le week-end.
Cette lettre fut écrite en trois exemplaire, une pour chaque rédacteur, avec des indications bien précises et des menaces prises au sérieux, étant donné que ses allusions aux deux double-meurtres se trouvaient être réelles. Le symbole final, une croix dans un cercle, devint la signature de ce tueur, encore inconnu des services de police. Le reste de la lettre, à savoir le cryptogramme en question, fut assez vite décodé, en une semaine, par un professeur du lycée de Salinas et son épouse, M. et Mme. Harden. Contrairement à ce que le tueur annonce dans sa lettre, ou alors à cause d’une erreur de décryptage, la code ne révèle pas son identité mais plutôt ses convictions et les raisons de ses tueries :
“J’aime tuer gens, parce que c’est tellement plus amusant que de tuer du gibier sauvage dans les forêts car l'homme est l'animal le plus dangereux de tous. Tuer quelque chose me donne une expérience plus excitante, il est même mieux que de se faire une fille. La meilleure partie est quand je mourrai, je renaîtrai dans le paradis et tous ceux que j’ai tué, deviendrons mes esclaves. Je ne vous donne pas mon nom parce vous allez essayer de me ralentir ou de m’empêcher de collecter des esclaves pour ma vie après la mort. EBEORIETEMETHHPITI”
Le code fut ensuite soumis à la police de Vallejo, qui l’envoya à l’unité cryptographique du Centre de Communication Navale de l’île de Skaggs pour vérifier le résultat donné par les Harden. Étant juste, les trois messages cryptés furent publiés le 2 août 1969 et le message décodé fut publié le 9 août 1969 en première page par le San Francisco Chronicles, respectant les menaces du tueur.
Chapitre 2 :
Suite à ces deux doubles meurtres et des menaces anonymes proférés à l’encontre des journaux locaux, la police ouvrit une première enquête avec pour principale pièce à conviction; ces trois lettres.
Malgré des menaces réels et des faits probants, la police, encore douteuse au sujet du tueur, lui demandèrent publiquement une lettre “avec plus de faits avérés” afin de prouver qu’il était bel et bien le coupable comme il le prétend et si l’auteur des lettres envoyés aux journaux locaux. Un jeu du chat et de la souris s’engagea et le tueur répondit à l’appel. Le 4 août 1969, le San Francisco Examiner reçu donc un courrier de trois pages, provenant bel et bien de la même personne, au vu de l’écriture et de la signature.
Cher éditeur
C’est le Zodiac qui vous parle.
En réponse à votre demande, concernant le bon temps que j’ai pris à Vallejo, je serais très heureux de vous fournir plus de détails. D’ailleurs, la police prend-elle du bon temps avec le code ? Si ce n’est pas le cas, dites-leur de garder espoir ; lorsqu’ils craqueront, ils m’auront.
Le 4 juillet : je n’ai pas ouvert la portière de la voiture. La fenêtre était déjà descendue. Le garçon était assis devant, au départ, lorsque j’ai commencé à tirer. Lorsque j’ai tiré le premier coup vers sa tête, il a sauté vers l’arrière en même temps, et je l’ai manqué. Il s’est retrouvé sur le siège arrière, puis le plancher se débattant violemment avec ses jambes : c’est pour ça que je lui ai tiré dans le...
... dans le genou. Je n’ai pas quitté la scène de crime en faisant crisser mes pneus + moteur rugissant comme l’a décrit le journal de Vallejo. Je suis parti plutôt lentement pour ne pas attirer l’attention vers ma voiture. L’homme qui a dit que ma voiture était marron était un nègre de 40-45 ans habillé de vêtements usés. J’étais dans ce téléphone public à m’amuser avec le policer de Vallejo lorsqu’il est arrivé. Lorsque j’ai raccroché le téléphone, cette saleté de truc a commencé à sonner et ça a attiré l’attention vers moi + ma voiture.
Noël dernier
Dans cet épisode, la police demandait comment je pouvais tirer + toucher mes victimes dans l’obscurité. Ils ne l’ont pas dis ouvertement mais l’ont insinué en disant que c’était une nuit bien éclairée + je pouvais voir les silhouettes à l’horizon. Connerie. Cet endroit est entouré...
...de collines élevées + arbres. Ce que j’ai fait, c’est scotcher une petite lampe-torche sur le canon de mon pistolet. Vous remarquerez, au centre du faisceau de lumière, si vous visez sur un mur ou un plafond, vous verrez un point noir ou sombre au centre du cercle de lumière d’environ 10cm. Lorsqu’elle est attachée au canon d’un pistolet, la balle va toucher au centre de point noir de la lumière. Tout ce que j’ai eu à faire a été de les arroser comme si c’était un tuyau d’arrosage ; pas besoin d’utiliser le viseur du pistolet. Je n’ai pas été content de voir que je ne faisais pas la première page.
O
Pas d’adresse
Aucune empreinte, aucune fibre ou autre indice ne fut trouvé sur les autres lettres mais le police espéra pour celle-ci. La lettre, confiée au laboratoire du FBI, releva plusieurs indices, certaines empreintes pouvaient être utilisées mais elle ne furent jamais reliées avec aucun suspect. On trouva aussi la marque du papier de la lettre, un papier de qualité de marque “Cinquième avenue”, vendu surtout pas les magasins Woolworth.
Chapitre 3 :
Le 27 septembre 1967, sur la rive ouest du Lac Berryessa, à 90km de San Francisco, trois jeunes femmes arrivèrent sur le parking du lac vers 15h pour se promener. Un homme conduisant une chevrolet bleu clair arriva juste derrière elles. La voiture se gara juste à côté de la voiture des jeunes filles. Ignorant l’homme entrain de consulter une carte, les jeunes femmes partirent s’installer sur les berges du lac. L’une d’elle vit l’homme les observer. Décrit comme rasé et propre sur lui, il devait peser un peu plus de 90kg et devait mesurer plus de 1m80. Il portait un sweat noir à manche courte avec en dessous un t-shirt.
L’homme s’en alla après 20 minutes d’observation des trois jeunes femmes. Vers 16h30, celles-ci quittèrent à leur tour le lac, constatant que la chevrolet claire n’était plus là.
C’est plus tard qu’arrivèrent un couple d’étudiants originaires d’Angwin. Cecelia Ann Shepard et Bryan Calvin Hartnell vinrent à l’ouest du lac Berreyessa pour pique-niquer. Un homme de 1m80 arriva à son tour dans la coin désert. Selon Cecelia, il portait des vêtements sombres ainsi que des lunettes. Celui-ci, plus costaud de près, se cacha derrière un arbre pour mettre une cagoule rectangulaire sombre. Selon Cecelia, survivante de l’évènement, la cagoule était bien cousue et tombait sur le torse comme une sorte de bavoir. Sur cette partie de la cagoule était brodé en blanc un symbole : un cercle et une croix, un symbole possiblement celtique. C’est à partir de cette instant que la cibledevint le symbole du tueur. La cagoule était trouée pour les deux yeux mais l’homme portait par dessus des lunettes de soleil.
Le quidam avait également avec lui un long couteau dans une gaine en bois ainsi qu’un pistolet semi-automatique à la main. Pointant le jeune couple, il dit d’une voix calme et monotone : “je veux votre argent et les clés de votre voiture, pour aller au Mexique”. Sous la menace, Bryan lui donne les clés de sa Volkswagen et tout leur argent. L’homme prit l’argent et jeta les clés parterre. L’homme continua en expliquant s’être enfuis d’un centre pénitencier, après avoir tué le gardien.
Après quelques minutes de conversation où le couple semblait plus détendu, sachant que l’homme allait prendre ce dont il avait besoin pour s’enfuir, celui-ci ordonna Cecelia d’attacher Bryan avec une corde à linge. De nouveau sous la menace de l’arme, Cecelia s’activa et l’homme attacha la jeune femme. Puis il dit d’une voix tout aussi calme “je vais devoir vous poignarder”. Bryan demanda à être tué en premier pour ne pas voir le supplice envers sa fiancée. L’homme accepta et il poignarda Bryan à six reprises. Puis dix coups de couteau frappèrent Cecelia. Avant de partir, le tueur pris un marqueur noir et tagua un étrange message sur la voiture de Bryan : son symbole (la cible), les dates de ses précédents meurtres ainsi que celui-là même et signa “par le couteau”.
Non loin de là, un pêcheur entendit les cris du couple et appela les gardes forestiers du parc de Berryessa. Après une heure d’attente, les secours arrivèrent sur la scène de crime. Bryan survécu à ses blessures, quant à Cecelia, elle succomba à ses blessures deux jours plus tard. Vers 19h40, la police de Napa reçu un appel anonyme, provenant d’une cabine téléphonique publique à côté d’une station-service de Napa. La voix dit à la police “je veux signaler un meurtre. Non, un double meurtre. Ils sont à 3km de Park Headquarters. Ils étaient dans une Volkswagen Kharmann Ghia blanche. Je suis celui qui les a tué”. Le tueur lâcha le combiné et partit. Plus tard, la police examina la cabine et relevèrent une empreinte mais l’expert, nerveux, mis trop de poudre et l’empreinte devint inutilisable.
Bryan Hartnell pu raconter les faits exactes et donner un portrait-robot du tueur Zodiac. La cagoule affirma dès lors que l’auteur des autres meurtres et des lettres anonymes était ce tueur. Celui-ci eu alors une sorte de notoriété par ses lettres cryptées, ses crimes et son symbole de la mire.
Le 11 octobre 1969, Paul Stine, âgé de 29 ans, prit en charge un client au niveau de Union Square pour aller vers le Presidio, au nord de San Francisco. Vers 21h55, le taxi s’arrêta un peu plus à l’ouest du Presidio. Principale cause de cet arrêt : le passager tira une balle dans la tête du chauffeur à bout portant avec un 9mm. Des témoins aperçurent le passager en question, qui était entrain de prendre les clefs et le portefeuille de sa victime. Celui-ci coupa un morceau de la chemise de Stine et sortit de la voiture.
Ce que le tueur ignora, c’est que trois adolescents, vivant dans un appartement au niveau de la scène de crime, purent voir toute la scène se dérouler, étant attirés par le coup de feu. À 21h58, les trois jeunes appelèrent la police pour signaler ce meurtre et un détail particulier concernant le tueur : il était habillé de noir. Deux policiers furent envoyé sur les lieux, Donald Foukes et Eric Zelms et prirent la déposition des jeunes. La même description que d’habitude fut émise : un homme costaud d’environ 1m80, la coupe en brosse et portant des lunettes. Suite à cette déposition, les deux inspecteurs se souvinrent avoir croisé un homme de cette apparence au niveau de Jackson Street, alors qu’ils roulaient à toute vitesse dans le sens inverse pour aller sur la scène de crime.
L’identité du Zodiac se faisait plus précise au niveau de son physique, étant donné que toutes les dépositions affirment les même caractéristiques physiques. Plus tard, lors des analyses balistiques, la police pu déterminer que la pistolet fut le même pour le meurtre de Darlene Ferrin, assassinée le 4 juillet de la même année.
On retrouva une paire de gants XXL dans la voiture, mais la police ne sait toujours pas si elle appartenait ou non au tueur. Presqu’une trentaine d’empreintes furent trouvées sur la carrosserie et à l’intérieur du taxi. Malheureusement, aucune d’entre elles ne pu être relié avec une personne, que ce soit dans les dossiers de la police de San Francisco, ni même la base de données du FBI.Était-ce de nouveau le tueur tristement célèbre Zodiac, ou un homme ayant la même apparence et ayant un compte à rendre avec Paul Stine. La question resta en suspend pendant seulement 2 jours.
En effet, le 13 octobre 1969, le San Francisco Chronicle reçu une nouvelle lettre anonyme, signée de la main du Zodiac. Joint avec la lettre et retrouvée dans l’enveloppe, un morceau arrachée par le tueur de la chemise de Stine :
C’est le Zodiac qui vous parle.
Je suis l’assassin du chauffeur de taxi sur Whashington St + Maple St la nuit dernière, pour le prouver, voilà un morceau de la chemise tachée de sang. Je suis le même homme qui s’est fait les gens dans le nord de la baie.
La police de San Francisco aurait pu m’attraper la nuit dernière s’ils avaient cherché correctement dans le parc au lieu de faire des courses avec leur moto pour voir qui faisait le plus de bruit. Les conducteurs auraient pu simplement garer leurs voitures et rester assis tranquillement à attendre que je sorte de ma cachette.
Les enfants des écoles font de belles cibles, je pense que je vais éliminer un bus d’écoliers un de ces matins. Tirer dans un pneu avant + choisir les gamins qui sortiraient.
Inutile de chercher plus loin, tous les meurtres étaient bien liés et le tueur semblait prendre plaisir à faire courir la police et les narguer en insistant sur le fait que deux d’entre eux sont passés juste devant lui sans s’arrêter. Le journal reçu un peu plus tard deux autres morceaux de la chemise de Stine mais, au vu de la découpe sur la chemise elle-même, le tueur a dû en garder un autre morceau avec lui, certainement comme trophée.Un mode opératoire du tueur fut émis par la police : trouver des jeunes couples durant le week end, attendre le coucher du soleil, les tuer, appeler la police pour signaler le meurtre et ensuite, envoyer une lettre anonyme marquée de la croix encerclée pour avouer et narguer. Cependant, le dernier meurtre était différent : il s’agissait d’un homme, le meurtres s’était produit en plein centre-ville contrairement aux autres homicides et le tueur récolta un trophée de son acte. Pour finir, sa toute dernière lettre mise en place une menace de grande envergure : l’assassinat d’écoliers dans un bus scolaire. Fallait-il prendre cette menace au sérieux ?
Chapitre 4 :
Peu de temps après cette nouvelle lettre, tous les conducteurs de bus scolaires de San Francisco et des environs reçurent des instructions précises. Un portrait-robot plus détaillé du visage du tueur fut dessiné et publié le 18 octobre avec le contenu de la dernière lettre dans le San Francisco Chronicle. Tous les médias nationaux firent passer l’infos et le Zodiac devint une célébrité dans l’Amérique entière. Le Zodiac fut rapidement surnommé le “tueur de la Bay Area”.
Beaucoup de meurtres irrésolus furent mis sur le dos du Zodiac, notamment celui de la jeune étudiante de 18 ans, Cheri Jo Bates, le 30 octobre 1966 . Elle fut retrouvée violemment poignardée à l’université de Riverside en Californie. Elle fut assassinée vers 22h30. Le 29 novembre de la même année, la police de Riverside reçu une lettre anonyme, écrite au stylo feutre. Celle-ci décrivait avec précision le meurtre et le mobile. Selon l’auteur, il avait reçu de nombreux râteaux de sa part.
6 mois plus tard, le 30 avril 1967, le père de Cheri Jo Bates reçu une autre lettre : “Bates devait mourir. Il y en aura plus. Z.” Personne ne su avec exactitude si le Zodiac était mêlé à cette affaire mais, selon la police de San Francisco, si c’était le cas, celui-ci l’aurait avoué dans une de ses lettres et s’en serait vanté comme les meurtres suivants. En 1998, la police de Riverside ré-ouvrit le dossier et obtint un mandat pour faire des prélèvement d’ADN sur l’ancien petit ami de Cherie Jo, principal suspect. Aucun lien avec l’ADN trouvé sur la victime, on ignore encore aujourd’hui l’identité de l’assassin et si, oui ou non, était-ce le tueur Zodiac. Celui-ci n’y fera jamais mention.
Automne 1969, plus précisément le 8 novembre, après des débats houleux sur l’identité et les possibles autres meurtres du Zodiac, le San Francisco Chronicle reçu une lettre avec un autre morceau de la chemise de Stine ainsi qu’une mention spéciale sur l’enveloppe : “SVP, donnez-la vite au directeur”. Cette lettre fut différente des autres. En effet, d’une manière ironique, il annonça ses 7 meurtres avec une touche légèreté et joint, un nouveau message crypté, ainsi qu’une carte de vœux semblable à une bande dessinée :
C’est le Zodiac qui vous parle.
Je pensais que vous auriez besoin de rire un bon coup avant d’avoir les mauvaises nouvelles, vous n’allez pas recevoir ces nouvelles avant un moment.
P.S : pourriez-vous publier ce nouveau message codé sur la 1ère page ? Je deviens terriblement seul lorsque l’on m’ignore, tellement seul que je pourrais faire ma CHOSE
!!!!
Morts : juillet Août Septembre Octobre = 7
Le code ci-joint est sans doute le plus connu des codes envoyé par le Zodiac car, en dehors d’être l’affiche du film qui retrace ses méfaits, il n’est toujours pas décrypté, les unités de décryptages n’ayant toujours pas trouvées de clé ou de code de décryptage.
Deux jours plus tard, le San Francisco Chronicle reçu successivement deux lettres bien plus longues, décrivant avec précision les sombres desseins du Zodiac, l’intitulant la “machine de mort” pour attaquer les bus scolaires. Après avoir fait des copies, le journal envoya les lettres à la police. Aucune empreinte ne fut décelé.
C’est le Zodiac qui vous parle.
Depuis le mois d’octobre, j’ai tué 7 personnes. Je suis de plus en plus en colère contre les mensonges de la police à mon encontre. Alors je vais changer ma manière de collecter des esclaves. Je ne vais plus rien annoncer à qui que ce soit. Lorsque je commettrai mes meurtres, ils ressembleront à des meurtres durant un cambriolage, des meurtres de colère + quelques faux accidents, etc.
La police ne m’attrapera jamais, car j’ai été trop intelligent pour elle.
1. Je ressemble à la description donnée seulement lorsque je fais mes choses, le reste du temps, je parais complètement différent. Je ne vous dirai pas en quoi consiste mon déguisement lorsque je tue.
2. Jusqu’à maintenant, je n’ai laissé aucune empreinte derrière moi contrairement à ce que dit la police...
durant mes meurtres, je porte des caches à empreintes transparents. Ce ne sont que deux couches de colles adhésive pour avion sur le bout des doigts – non repérable + très efficace.
3. Mes outils de meurtres ont été achetés avant que l’interdiction ne prennent effet. Sauf un et il été acheté un dehors de l’état. Ainsi comme vous pouvez le voir, la police n’a pas grand chose sur quoi travailler. Si vous demandez pourquoi j’essuyais le conducteur de taxi, je laissais de faux indices pour occuper la police dans toute la ville, j’ai donné aux flics du travail pour leur faire plaisir. Ça m’amuse de titiller les cochons bleus. Hé cochon bleu, j’étais dans le parc – vous utilisiez les camions de pompiers pour masquer le son de vos voitures de patrouille. Les chiens ne se sont jamais approchés à moins de 2 pâtés de maison de moi + ils étaient trop à l’ouest + il n’y avait que 2...
... groupes de parking à 10min de distance les motos ne sont passées qu’à 45 mètres de distance du sud au nord ouest.
Doit figurer sur le journal (P.S : 2 flics ont fait une boulette environ 3min après que j’ai quitté le taxi. Je marchais de la colline vers le parc lorsque cette voiture de flic est arrivée + l’un des flics m’a même appelée + il m’a demandé si j’avais vu quelqu’un de louche ou d’étrange dans les 5 ou 10 dernières minutes + j’ai dis oui, il y a avait ce homme qui courrait avec un pistolet à la main et les flics ont fait crisser les pneus + et son partis du côté que je leur ai indiqué + j’ai disparu dans le parc un pâté de maison plus loin pour ne plus jamais être revus.)
Hey cochon, est-ce que ça ne vous met pas en boule d’avoir votre nez frotté dans votre merde ?
Si vous les flics pensaient que je vais prendre un bus comme je l’ai dis, vous méritez d’avoir des trous dans vos têtes.
(Schéma de la machine de mort du Zodiac)
Prenez un sac d’engrais de nitrate d’ammonium + 1 litre d’essence chaude et jetez quelques sacs de gravier par dessus + puis allumez le bazar + ça va ventiler tout ce qui sera près de l’explosion.
La machine de mort est prête. Je vous aurez bien envoyé des photos mais vous auriez été assez méchant pour trouver le développeur de photos + puis moi, alors je vous décrirai mon chef-d’oeuvre. Le bon côté de ça, c’est que toutes les parties peuvent être achetées dans un super marché sans qu’aucune question ne soit posée.
1 horloge à piles – fonctionnera à peu près un an
1 interrupteur photoélectrique
2 ressorts à lame de cuivre
2 batteries de voiture 6V
1 ampoule de lampe torche + réflecteur
1 miroir
2 tubes en carton noi avec du cirage à l’intérieur et du coton
Le système a été vérifié d’un bout à l’autre durant mes tests. Ce que vous ne savez pas c’est si la machine de mort est visible ou elle est stockée dans mon sous-sol pour une utilisation future.
Je pense que vous n’avez pas la main d’oeuvre pour l’arrêter en regardant sur les bords de routes à la recherche de cette chose + vous changez les horaires de bus car la bombe peut être adaptée à de nouvelles conditions.
Amusez-vous bien ! Au fait, ça pourrait mal tourner si vous essayer de me bluffer.
O
P.S : imprimez la page que j’ai coché en page 3 ou je ferai ma chose. O
Pour prouver que je suis le Zodiac, parlez au flic de Vallejo de mon viseur de pistolet électrique que j’ai utilisé pour commencer ma collection d’esclaves.
San Francisco Chronicle
San Francisco Californie
S’il vous plaît, donnez-la vite à l’éditeur.
Cette très longue menace, quoique qu’un peu immature sur certains passages, laisse présager de nouveaux meurtres et des attentats très graves. Le symbole de la croix est toujours le même, affirmant l’identité de l’auteur mais un détail questionna la police. La cible comporte 5 croix, posé d’une manière particulière. La police pensa seulement qu’elle représenta les cinq victimes officielles du tueur.
Le 27 décembre 1969, soit un peu moins de deux mois après la menace sur la “machine de mort”, un célèbre avocat, Melvin Belli, reçu une lettre anonyme, signée par le Zodiac avec un morceau de la chemise de Paul Stine joint à celle-ci. Au dos de l’enveloppe figurait “Joyeux Noël et Bonne Année”.
Cher Melvin
C’est le Zodiac qui vous parle, je vous souhaite un joyeux noël. Ce que je vous demande c’est ceci, s’il-vous-plait aidez-moi. Je ne peux pas m’en sortir parce que cette chose ne me laissera pas. Il est très difficile pour moi de me contrôler, j’ai peur de perdre le contrôle à nouveau et de prendre ma neuvième + possible dixième victime. S’il-vous-plait aidez-moi, je me noie. En ce moment les enfants sont en sécurité de la bombe parce que c’est difficile de creuser et la mèche demande tellement de travail pour être parfaitement ajustée. Mais si je me retiens trop longtemps de ma neuvième je vais perdre (complètement) tout self-control et + créer la bombe. S’il-vous-plait aidez-moi je ne peux pas me contrôler plus longtemps.
Chapitre 5 :
La police ignora si cette lettre fut une blague de la part du tueur ou un possible de moment de lucidité. Les enquêteurs penchèrent pour de la schizophrénie ou une remise en question. Contrairement aux autres lettres, le Zodiac a correctement écrit la lettre, laissant une marge, les lignes de textes étant bien alignées et bien espacées, le mot “complètement” est également bien barré, ne montrant aucune spontanéité dans ce geste. L’avocat présenta la lettre aux médias et on entendit plus parler du Zodiac.
Le 22 mars 1970, Kathleen Jones, âgée de 22 ans, conduisait sur la nationale 132 en direction de Modesto, avec son bébé. Derrière elle, une voiture claire lui fit des appels de phare et klaxonna. Il accéléra et fit signe à la jeune femme de l’état inquiétant de sa roue. Elle s’arrêta alors à l’ouest de l’autoroute. L’homme s’arrêta avec elle, faisant mine de l’aider. Mais au lieu de resserrer les boulons de la roue, il les enleva tous. Quand Kathleen voulu repartir et la roue se détacha. L’homme lui proposa donc de la conduire dans une station-service. La jeune femme accepta et monta dans la voiture de l’homme avec son bébé.
Pendant plus d’une heure, l’homme conduisit, passant devant plusieurs station-service, mais il ne s’arrêta dans aucune d’entre elles. La jeune femme, paniquée, trouva une échappatoire quand l’homme s’arrêta à un stop. Elle prit son bébé et couru à travers champs. L’homme ne la retrouva pas dans la nuit et repartit. Kathleen fit du stop et fut conduite au poste de police. Là-bas, elle reconnu l’homme qui avait saboté sa voiture, elle le reconnu grâce au portrait robot du Zodiac. La police envoya une patrouille pour aller chercher la voiture de Kathleen, selon ses indications. Ils la retrouvèrent totalement brûlée. Toute trace d’indice fut donc détruit par les flammes.
Quelques jours plus tard, cette histoire fut relatée par la police et les médias, dans une version plus dramatique et exagérée. Ce fut la dernière fois qu’une personne vu le Zodiac en personne. Suite à cette histoire, un nouveau courrier fut reçu par le San Francisco Chronicle le 20 avril 1970, un mois après cette histoire d’enlèvement. Joint à cette lettre, un schéma d’une bombe et un nouveau message crypté.
C’est le Zodiac qui parle.
Par quelle façon avez-vous craqué le dernier message codé que je vous ai envoyé ? Je m’appelle ...
(message codé)
Je suis légèrement curieux sur combien d’argent vous avez mis sur ma tête maintenant. J’espère que vous ne pensez pas que je suis celui qui a anéanti ce blue meanie avec une bombe au commissariat. Même si j’ai parlé de tuer des écoliers avec un. Il ne serait pas judicieux de me déplacer sur le territoire avec quelqu’un d’autre. Mais il y a plus de gloire à tuer un flic qu’un inspecteur de la criminelle parce qu’un flic peut riposter et vous tirer dessus. J’ai tué dix personnes à ce jour. Il en aurait été plus sauf que ma bombe du bus était raté. Je fus submergé par la pluie et nous avons eu un contre-temps.
La nouvelle bombe est programmée comme ceci :
La lumière du soleil en début de matinée.
Autobus
Soleil
Chaîne de bombe
Voiture
Minuteur
A et B deviennent photoélectrique quand le faisceau du soleil B créer un court-circuit.
B ouvre
Ce que créer le B un jour nuageux qui déconnecte alors la bombe mais ne sera pas éteint par l’acide.
P.S : j’espère que vous allez vous amuser à essayer de chercher qui j’ai tué
O=10 SFPD (San Francisco Police Departement) =0
Un Blue Meanie est une référence à un dessin-animé populaire des Beatles, “Yellow Submarine” sorti en 1968, Dans la contre-culture jeune, c’était devenu la nouvelle appellation de la police. Dans la cas de la lettre du Zodiac, le Blue Meanie était le sergent Brian McDonnell de la police de San Francisco, âgé de 44 ans. Comme décrit dans la lettre, celui-ci fut tué par une bombe artisanale le 16 février 1970, 9 autres agents de la police furent gravement blessés. La police déclara plus tard que l’origine de cette bombe venait d’un groupe terroriste communiste, et que le Zodiac n’était pas le responsable, comme il l’affirmait dans sa lettre. La menace du bus ne fut pas divulguée pour éviter toute nouvelle panique.
Le 28 avril 1970, le San Francisco Chronicle reçu une nouvelle menace concernant les bus scolaire. Écrite sur une carte de vœux, la lettre demandait la publication de la menace des bus scolaires ainsi qu’un souhait particulier : les habitants de la Area Bay devait porter des badges à l’effigie de la croix encerclée.
J’espère que vous vous aimerez quand j’aurais fait mon Explosion. O P.S : au dos.
Au dos : Si vous ne voulez pas j’exécute mon explosion, vous devez faire deux choses.
1. Parlez à tout le monde de la bombe du bus avec tous les détails.
2. Je voudrais voir des jolies badges Zodiac partout en ville. Tout le monde doit avoir ce badge, comme le symbole de paix, ou le “black power”, Melvin mange de la graisse etc. Eh bien, ça me remonterait considérablement le moral si je voyais beaucoup de personnes porter ces bages.
Sur demande du Zodiac, sa menace fut publiée le 29 avril 1970 mais ses schémas ne le furent pas, considérés comme discutables et peu probants. Le 26 juin, le même journal reçu une nouvelle lettre avec une carte de la route 66, au niveau de la Bay Area de San Francisco (voir message en introduction de la bio). Une nouvelle menace du Zodiac étant donné que personne ne portait les badges de la croix celtique. Le policier cité dans la lettre est l’officier de police Richard Radetich, âgé de 25 ans et tué dans sa voiture au calibre 38, six jours avant que le San Francisco Chronicle ne reçoive la lettre. Cette revendication fut considérée comme un mensonge car un témoin du meurtre affirma que l’assassin était un homme noir. La police ajouta que le Zodiac s’attribua ce meurtre pour rendre sa menace plus probante. Encore aujourd’hui, on ne connaît pas le vrai du faux.
Le 24 juillet 1970, après plusieurs mois d’absence, le San Francisco Chronicle reçu encore une lettre du Zodiac, affirmant bien l’enlèvement raté de la jeune Kathleen Johns et son bébé, tout cela sur la reprise d’un aria chanté sur l’opéra Ko-Ko, le Lord Bourreau. Beaucoup de fautes de grammaire ont été trouvées.