KILL BILL - VOLUME 1

Titre : Kill Bill - Volume 1

Genre : Violent

Titre original : Kill Bill

Année : 2003

Réalisateur : Quentin Tarantino

Acteurs : Uma Thurman, Lucy Liu, Vivica A. Fox, Michael Madsen, Sonny Chiba, David Carradine, Daryl Hannah...

 

Synopsis :
Au cours d'une cérémonie de mariage en plein désert, un commando fait irruption dans la chapelle et tire sur les convives. Laissée pour morte, la Mariée enceinte retrouve ses esprits après un coma de quatre ans. Celle qui a auparavant exercé les fonctions de tueuse à gages au sein du Détachement International des Vipères Assassines n'a alors plus qu'une seule idée en tête : venger la mort de ses proches en éliminant tous les membres de l'organisation criminelle, dont leur chef Bill qu'elle se réserve pour la fin.

Suite à ses trois thrillers devenus cultes, à savoir Reservoir Dogs, Pulp Fiction et Jackie Brown, Tarantino nous est revenu après 5 ans d’absence, en 2003, accompagné de sa muse, Uma Thurman. Kill Bill est un thriller divisé en deux parties, sortis en 2003 et 2004. Il rend hommage à beaucoup de genres cinématographiques qu’apprécie le réalisateur. Le western spaghetti, les films d’arts martiaux, et les films d’exploitation sont à l’honneur.

Le western Spaghetti est d’origine italienne, et désigne un genre de western que l’on considère sur son déclin, ou les scènes sont stéréotypées au possible (longue attente avant un duel, marche dans le désert, cavalcade sous un coucher de soleil, etc.…). Le cinéma d’exploitation s’appuie sur un grand usage de la culture populaire, ici, on parle surtout du japon.

 

Après un voyage pour la promotion de Pulp Fiction, il a découvert le monde nippon, et a décidé de s’en inspirer, sur beaucoup de plan. Déjà, la majeur partie du film se passe au Japon (Okinawa puis Tokyo), bon nombre de personnages et d’acteurs sont japonais les décors, les costumes, et la bande-son sont issue de ce pays.

Pour réussir à s’imprégner totalement de ce pays il a puisé son inspiration dans les films d’arts martiaux de Bruce Lee, ainsi que l’animé japonais. Ces deux registres sont célèbres pour leur rythme soutenu, leur suspense, et leur bain de sang plus qu’exagéré. Tarantino prend donc exemple dessus et la scène finale du premier volet, le massacre des 88 fous montre comment il a réinterprété ce genre à sa manière. Les éclats de sang s’inspirent des mangas et film d’horreur japonais, par exemple : Battle Royale.

 

En plus de cela, une séquence en animé, façon manga est montrée pour présenter l’histoire d’une des tueuses à gage, sino-américano japonaise, Oren Ishii.

Quelque chose qui est cher à Tarantino, et présent dans tous ses films, les longs dialogues. Ce qui fait le plaisir de ce film, se sont les dialogues non cachés, pour présenter le caractère singulier de chaque personnage et les présenter de la manière la plus simple et basique qu’il soit.

 

En plus de cela, tout comme le western spaghetti, ces longs dialogues sont souvent interrompus, ou se finissent dans un bain de sang, ou un final inattendu, qui termine la séquence de manière satyrique.

Le film se divise en 5 chapitres, chacun ayant un nom, comme dans un livre. C’est un des autres aspects du style de Tarantino. Ses films sont souvent divisés en chapitre, car cela lui permet de donner au film une narration non linéaire. En d’autres termes, Tarantino aime rendre le film plus attrayant en divisant le film en chapitres, ceux-ci ne respectant pas l’ordre chronologique du fil conducteur. Tout est déstructuré pour que le spectateur comprenne les différents de détails de l’histoire, et qu’il assemble lui-même les pièces du puzzle. On fait des allers et des retours dans le temps pour rendre le film plus attrayant et plus réfléchis.

Kill Bill rend au hommage a plusieurs genres du cinéma, dont un, le plus important, le cinéma japonais, l’un de mes fils conducteur du mois de mai.

C’est un film ayant un succès colossal à travers le monde. Il me faudrait bien du temps pour en parler, car un film de Tarantino est unique en son genre, et à chaque visionnage, on découvre de nouvelles choses.

Comme à son habitude, Quentin fait toujours une petite apparition dans ses films. Dans le cas de Kill Bill, il fait partie des 88 fous, et intervient durant le combat final. Perso, je ne l’ai toujours pas trouvé, mais il a avoué avoir participé à cette scène.


Note de Charlie

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