LE KRAKEN

On se met à parler  véritablement du Kraken dès le 12ème siècle de notre ère, dans des récits marins et légendes scandinaves. En fait, en Norvège on rapporte qu’un monstre à la taille gigantesque s’attaque aux navires de l’époque, les enserrant de ses bras immenses et les entraînant vers le fond, mangeant parfois quelques marins au passage.



La taille de ce monstre a toujours été surprenante dans tous les récits. Au 17ème siècle, un évêque, Erik Ludvigsen Pontoppidan, écrit dans un traité d’histoire naturelle, que le Kraken est un monstre de la taille d’une île de plus d’un kilomètre de diamètre. 

Par la suite, dans les faits qui rapportent les aventures du Kraken, la taille du monstre est devenue plus petite mais sa réputation ne s’en est pas amoindrie, bien au contraire.


Il n’existe malheureusement que peu ou pas de représentation du Kraken avant le 18ème siècle, c’est à dire l’arrivée des naturalistes. Ces derniers avancent quelques théories. Ils pensent que le Kraken serait en fait un poulpe géant, peut-être même un calmar géant. C’est depuis ces théories que l’on commence à créer certaines représentations du Kraken.

 

On ne compte plus les récits rapportant la taille et les performances du Kraken depuis le 18ème siècle. Bien des théologiens ainsi que des zoologues décrivent la bête parfois comme une créature à la forme d’un poisson plat, d’autres, à la forme d’une baleine, mais tous s’accordent à dire qu’elle est munie de nombreux bras puissants et sa taille est énorme. Ce qu’il y a d’amusant, c’est que certaines études d’ecclésiastiques, notamment l’évêque, Erik Ludvigsen Pontoppidan, présentent la bête comme une créature vivante et non pas comme un monstre des enfers.

La réputation du Kraken est telle que certains l’associent à une divinité. On  la fuit ou on l’adore. Des marins assurent que sa présence peut garantir les prises de pêche les plus fantastiques si l’on sait l’approcher au bon moment.

 

C’est pourtant le très sérieux journal «The Times» qui, en 1874, rapporte que la goélette Pearl venait d’être coulée par un calmar géant. Or, il s’avère aujourd’hui que cet événement n’était qu’un canular car la goélette Pearl n’a jamais existé. Mais ces quelques lignes ont renforcé cette légende une fois de plus. Ce fait divers a toutefois inspiré les aventures extraordinaires de Jack Sparrow et de son Black Pearl.

Aujourd’hui avec le recul et les expériences de notre époque, nous pourrions penser que tous ces récits historiques sont le fait de l’exagération de la taille de baleines, pieuvres ou calmars géants ayant eu maille à partir avec des équipages de l’époque.

Nous avons tous entendu parler des mésaventures d’Olivier de Kersauzon qui en 2003, a dû interrompre sa course lorsqu’un calmar géant s’agrippa à son bateau. Le bateau ne coula pas mais l’emprise fut telle que la poursuite de la course devenait périlleuse avec une telle charge sous la coque. Il est également très surprenant de voir les cicatrices laissées sur le dos de certains cachalots ou baleines, par des calmars géants.

Quoi qu’il en soit, nous ne saurons jamais exactement si les calmars géants découverts aujourd’hui et qui ont atteint la taille de 20 mètres, en tenant compte des tentacules, sont les petits cousins du Kraken !

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